Le 25 janvier 2012 
              Le  sénateur de Charlottetown écrit au ministre MacKay au sujet de la suppression  
                d’emplois  du gouvernement fédéral dans le Canada atlantique  
              Le sénateur de Charlottetown, Percy Downe, a adressé une lettre au  ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, pour lui demander de défendre  les intérêts du Canada atlantique au Cabinet et de s’opposer aux suppressions  d’emplois fédéraux qui frappent la région de manière disproportionnée depuis  quelques années. Voici un extrait de la lettre : 
              « Selon des chiffres ci‑joints fournis par le Secrétariat du  Conseil du Trésor (en réponse à une question que j’ai posée au Sénat), les  provinces de l’Atlantique ont perdu 430 emplois fédéraux entre 2009 et  2011; or, durant la même période, les effectifs de la fonction publique  fédérale ont augmenté de plus de 5 % dans la région d’Ottawa et de  3 % à l’échelle du pays. La Nouvelle‑Écosse a été particulièrement  touchée, avec la disparition de 234 emplois, ce qui représente plus de la  moitié des emplois perdus dans l’ensemble des provinces de l’Atlantique. » 
              Il est important de rappeler que ces emplois ont été abolis bien avant  la récente annonce de nouvelles compressions au sein de la fonction publique. 
              « Il est injuste que des emplois fédéraux soient abolis dans les  provinces de l’Atlantique au moment où des milliers d’autres sont créés à  Ottawa », soutient le sénateur Downe. « Que cela se produise au  moment où le Cabinet compte autant de représentants de la région n’a rien  d’encourageant ».  
              De toute évidence, le gouvernement ne peut, à lui seul, régler le  problème du chômage. Un véritable développement économique repose forcément sur  une économie saine et équilibrée qui respecte le rôle joué par un secteur privé  solide et encourage ce dernier à investir son temps et son argent afin de créer  les emplois qui permettront aux Canadiens de l’Atlantique se bâtir un avenir  dans leur région. La fonction publique fédérale offre  un bassin sûr d’emplois stables et bien rémunérés qui sont extrêmement  profitables, surtout aux petites économies des provinces de l’Atlantique.  Lorsque ces emplois sont abolis ou transférés à Ottawa, les effets se font  durement sentir.  
              Le sénateur Downe demande instamment au ministre Mackay d’exercer son  leadership dans ce dossier et, en collaboration avec ses collègues du Canada  atlantique – Keith Ashfield et Bernard Valcourt, du Nouveau‑Brunswick, Gail  Shea, de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, et Peter Penashue, de Terre‑Neuve‑et‑Labrador  – de ne ménager aucun effort pour éviter que la région ne perde un nombre  exagéré d’emplois lors des prochaines rondes de compressions dans la fonction  publique fédérale. 
              « Les ministres du Canada atlantique sont nos représentants au sein  du Cabinet, et non les représentants du Cabinet dans la région  atlantique », fait remarquer le sénateur Downe. « Je suis convaincu  qu’ils s’assureront que toute future compression de postes dans la fonction  publique fédérale se fasse de manière équitable dans l’ensemble du  Canada ». 
               
              Pour obtenir plus de renseignements, veuillez  communiquer avec le sénateur Percy Downe 
                Téléphone : 613-943-8107 
                Numéro sans frais : 1-800-267-7362    
                Site Web : www.sen.parl.gc.ca/pdowne 
               
               
              Le 25 janvier 2012 
               
                L’honorable Peter MacKay, C.P., C.R., député  
                Ministre de la Défense nationale  
  Édifice Major-général G. R. Pearkes 
                101, promenade Colonel By  
                Ottawa (Ontario) K1A 0K2 
              Monsieur le Ministre, 
Permettez‑moi d’abord de vous offrir mes félicitations pour votre récent  mariage et vous souhaiter, à vous et à votre épouse, de nombreuses années de  bonheur ensemble. 
              Je vous écris en votre qualité de ministre de premier plan du Canada  atlantique afin de vous signaler ce qui me semble une troublante inégalité dans  la manière dont les compressions dans la fonction publique fédérale sont  effectuées au Canada et vous demander d’exercer votre influence pour corriger  la situation. 
              Selon des chiffres ci‑joints fournis par le Secrétariat du Conseil du  Trésor (en réponse à une question que j’ai posée au Sénat), les provinces de  l’Atlantique ont perdu 430 emplois fédéraux entre 2009 et 2011; or, durant  la même période, les effectifs de la fonction publique fédérale ont augmenté de  plus de 5 % dans la région d’Ottawa et de 3 % à l’échelle du  pays. La Nouvelle‑Écosse a été particulièrement frappée, avec la disparition de  234 emplois, ce qui représente plus de la moitié des emplois perdus dans  l’ensemble des provinces de l’Atlantique. 
              Dans la conjoncture économique actuelle, ces chiffres  ont de quoi susciter notre inquiétude. Si la Nouvelle‑Écosse a perdu des  emplois pendant que le gouvernement embauchait sans compter à la grandeur du  pays (sauf dans la région atlantique), il y a lieu de se demander si les Canadiens des provinces  de l’Atlantique auront des chances égales d’obtenir un emploi dans la fonction  publique fédérale en période de restrictions. 
              De toute évidence, le gouvernement ne peut, à lui seul, régler le problème  du chômage. Un véritable développement économique repose forcément sur une  économie saine et équilibrée qui respecte le rôle joué par un secteur privé  solide et encourage ce dernier à investir son temps et son argent afin de créer  les emplois qui permettront aux Canadiens de l’Atlantique se bâtir un avenir  dans leur région. 
              La fonction publique fédérale offre un bassin sûr  d’emplois stables et bien rémunérés qui sont extrêmement profitables, surtout  aux petites économies de la région atlantique si sensibles aux cycles de  prospérité‑récession des secteurs de la pêche ou de l’agriculture, par exemple.  Lorsque ces emplois sont abolis ou transférés à Ottawa, les effets se font  durement sentir.  
              L’important, ce n’est pas seulement le nombre d’emplois perdus, mais  bien la nature de ces derniers. En plus des suppressions, il faut aussi prendre  en compte le type des emplois visés. On dirait que les hauts dirigeants  d’Ottawa cherchent à préserver, augmenter et protéger les emplois fédéraux à  Ottawa au détriment des régions, puisque les trois quarts des emplois de  « niveau EX » les mieux rémunérés se trouvent dans la région  d’Ottawa.  
              Par souci d’équité, les provinces de l’Atlantique ne  devraient pas être touchées de manière disproportionnée pendant que d’autres  régions du pays sont épargnées. Je vous demande instamment, en votre qualité de  ministre influent du Canada atlantique, de rallier vos collègues du cabinet,  les ministres Gail Shea, de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, Keith Ashfield  et Bernard Valcourt, du Nouveau‑Brunswick, et Peter Penashue, de Terre‑Neuve‑et‑Labrador,  et de travailler ensemble pour compenser la récente perte d’emplois fédéraux  dans la région atlantique, réparer le préjudice causé  par les suppressions antérieures et faire en sorte que les prochaines  compressions que votre gouvernement jugera nécessaires au sein de la fonction  publique fédérale se fassent de manière équitable dans l’ensemble du Canada.  
              En tant que membre du Sous‑comité du Conseil du Trésor  chargé de l’Examen stratégique et fonctionnel, vous avez une occasion en or de  corriger l’injustice commise et de faire en sorte qu’elle ne se reproduise  plus. Je suis persuadé que vous ne souhaitez pas que les Canadiens des  provinces de l’Atlantique fassent les frais des compressions d’emplois dans la  fonction publique fédérale.  
              Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, mes  salutations distinguées, 
              Percy E. Downe 
            Sénateur  |